Important: La couleur
des fleurs est quelque peu pH-dépendante. L'évolution de la couleur des
fleurs est elle-même indicatrice d'une modification de pH à leur niveau.
On peut parler de réactif coloré en quelque sorte!
¤ Bocking 14 Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum )
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Cette sélection de réputation productive a été opérée, il y a 50 ans,
par Hills à la HDRA, actuellement établie à Coventry sous le nom
d'Organic Gardening' (jardin d'essai et d'exposition pédagogique).
C'est la plus connue et réclamée des consoudes de Russie, adaptée comme
plante-engrais en raison de sa richesse en potassium.
Théoriquement pas de graines. En pratique, toutefois, la littérature
mentionne,pour des raisons climatiques, l'apparition de graines pas
forcément fertiles.
En effet, Hills a un peu trop hâtivement généralisé son expérioence
personnelle dans un climat relativement frais et humide. Les mêmes
plants plantés en France donnent quelques graines. Pour autant, je n'ai
pas pu établir la fertilité de cellles-ci. Toute contribution est
bienvenue.
(hauteur= environ1 mètre, distance de plantation : 60*60 cm et plus en
grande culture mécanisée, bien entretenue et fumée, jusqu'à 90 cm en
tous sens).
On pourra noter que selon les conditions locales (sol, climat, saison),
l'apparence peut légèrement varier notamment dans l'intensité de la
couleur des fleurs. La couleur des fleurs est surtout influencée par
l'âge de la fleur et son pH. Cela explique aussi que lors des périodes
de grandes pluies comme début 2016, la couleur a pu être modifiée à
cause de la solubilisation du calcaire actif...
Je cultive actuellement 4 souches vendues sous le vocable de Bocking
14!
Une cinquième n'est assurément pas de la
Couleur bleue cobalt des fleurs, roses au début, vous la retrouverez
dans une description ci-dessous (hérissée). La confusion faite par ce
pépiniériste français n'est pas rare. Quand on se contente d'une
approche livresque, car il est vrai que Hills avait mentionné cette S.
peregrinum bleue (consoude du pélerin), l'ancien nom latin donné aux
hybrides de Russie maintenant dénommés X uplandicum. Et cette variété
hybride est effectivement proche des parents hérissés, à savoir à fleur
rose prenant cette magnifique couleur bleu profond. Cette variété sera
dénommée sous le vocable MORVAN, du pépiniériste qui entre temps
s'est probablement aperçu de sa bévue, puisqu'il a arrêté la
commercialisation.
Cette variété est bien sûr disponible. (016-XA)
Mes autres souches sont aussi des hybrides mais aux caractères plus
proches de la S.officinale probablement maternelle:
>>> La dernière acquise cette année vient de Balkan Ecology
Project (Bulgarie). Son directeur anglais, Paul Alfrey, m'indique que sa
souche vient de Suffolk's, devenue Kings Seeds entre temps. (005-XO).
Ma pépinière est issue de boutures de racines de ce printemps 2016, mais
n'est pas encore montée en fleurs. J'ai eu un sérieux doute sur son
authenticité, mais attendons. les photos fournies me font penser à une
variation de la B14 que je connais mieux, mais que je vois
parfois sur photo. Variation en raison du port et de la couleur plus
terne, mais comme la chaleur des couleurs des photos dépend de
l'éclairage...
>>> Une souche, ma première (B14 HDRA 003-XO), acquise
auprès de la boutique de la HDRA à Coventry, fraîchement déménagée de
Bocking. Il s'agit de la seule souche alors disponible après son
déménagement, m'a-t-on assuré. A savoir donc, la
Pendant longtemps, je n'ai pas vu de graines, sans doute
que je coupais régulièrement et que la question ne se posait pas. C'est
quasi 20 ans après que je me rends compte qu'il y a quelques graines.
J'ai d'abord mis ça sur une erreur de prélèvement dans le jardin
d'origine. Il faut dire qu'après plusieurs années d'absence, le jardin
étant laissé livré à lui-même, je pouvais avoir quelques échappées
officinales. Mais une culture, dans un champ où elle était retournée au
rang de mauvaise herbe, m'a confirmé que c'était bien cette variété,
superbe au demeurant car gavée d'engrais chimiques. Voilà, je me suis
dit que ce serait une officinale, ou même une B12, avec des
arguments tirés du livre de Hills lui-même, mais hypothèse que j'ai
abandonnée. Il a en effet sélectionné des populations et non des clones,
donc avec une certaine variabilité génétique. Mais, surtout, il cite
trois autres variétés B5, B7 et B12, avec des différences
minimes, au point qu'il écrit qu'on peut les confondre avec B14.
Le même phénomène avec B4, où il dit de même pour B6.
Entre temps, j'apprends la raison de la mise en graines des hybrides et
je revise ma position. Cela aurait été dommage d'écarter cette variété
productive qui a largement fait ses preuves. Sa capacité antiseptique et
de boosteur de croissance est remarquable. Cette souche a fait l'objet
de tests reportés dans une émission télé, mais la qualité de la bande
magnétique ne me permet plus de publier cette émission.
>>> La souche B14 OG venant de Organic Gardening , au
port plus trapu et large que B14 HDRA. (003-XO)
>>> Une souche acquise auprès d'un pépiniériste français, il y
a trente ans environ, pépinière de Cotelle, si mes souvenir est exact...
A l'époque je n'avais encore qu'une seule variété, que j'ai baptisée
Detty. Aujourd'hui j'ai l'oeil un peu plus exercé, mais à l'époque, la
valeur supérieure de cette variété, plus sensible aux altises que ma
Detty, ne m'avait pas semblée évidente. Au point que je l'ai oubliée, et
gardé juste un exemplaire dans un endroit parfaitement repérable. Mais
en déménageant dans mes nouvelles pénates, la terre de remblais de mon
jardin ne réussissait pas à Detty, qui s'est progressivement dégradée,
petit développement et oidïum me l'on fait, à tort, abandonner. J'avais
pourtant une variété mieux adaptée à mon terrain, mais je l'avais déjà
oubliée... car B14 HDRA est arrivée assez rapidement à ce
moment. Il apparait que cette variété est assez proche de la B14 HDRA.
Je la nomme B14 COTELLE (002-XO)
001-XO Detty
X uplandicum
- type officinale
002-XO B14 COTELLE X uplandicum
- type officinale
003-XO? B14 HDRA
X uplandicum ? - type
officinale
004-XO B14 OG
X uplandicum -
type officinale
005-XO B14 BEP-Suffolk X uplandicum
- type officinale
106-XA MORVAN
X uplandicum ? - type
hérissée
Concernant la mise en graines des S. x uplandicum, autrement dit des
consoudes de Russie hybrides, elle n'a rien à voir avec les officinales,
qui sont incomparablement plus invasives, plus ou moins selon les
variétés.
¤ Bocking 14 HDRA Consoude de Russie hybride (S.X uplandicum) (003-XO)
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Cette variété provenant de la HDRA près de Coventry a remplacé ma 1ère
variété Detty.
Toutefois avec la présence des quelques graines, cette variété me donne
du fil à retordre. Excellente variété productive, elle a des caractères
de l'officinale. Je me suis demandé si ce n'est pas l'officinale parente
de la B14! J'ai en effet quelques pieds non souhaités qui pourraient
être nés de graines de B14 ou d'autres. On a vite fait de faire un
bouturage inopiné dans la mesure où je déplante un nombre considérable
de plants, et qu'un petit bout peut prendre racine là où on ne désire
pas. Je ne sais toutjours pas s'il s'agit d'une variance ou d'une
officinale! Cela aurait dû être une B14! Un temps, je l'avais même
qualifiée de 'B12', sans doute improprement! Chaque année, je me dis
vouloir suivre de près les rejetons des B14, mais ce ne sera pas pour
cette année. Les graines que j'avais mises sur le rebord de la fenêtre
ont fait les délices d'une des nombreuses espèces d'oiseaux qui habitent
dans mes grands arbres. Normalement, je ne laisse pas fleurir, ni faire
des graines...

La
fleur de B14 HDRA a une couleur violette nettement plus intense que la
B14 GO, plutôt rose.
Toutefois en exposition ombrée ou par terrain calcaire en temps très
pluvieux, la couleur peut blémir nettement, la couleur étant dépendante
de la teneur en calcaire soluble (ou libre). Ce n'est pas pour autant de
la chlorose, même si le facteur à la base est le même.

Plantée aux environs
de 2000. Ici en 2013: 4 semaines à peine après la coupe du 12 juillet _
photo du 7 août 2013 (2013: chaleur et humidité). Au fond à droite, les
B14 GO en première année.


Le même plant, en
septembre: presque 2 mois après la coupe du 12 juillet _
photo du 4 septembre 2013 (toujours pas de montée en fleurs).
Il a produit 8 kg de feuilles le 5 septembre. Avec une coupe
intermédiaire au bout de 4 semaines, il est certain que la productivité
totale aurait été supérieure. 1.40m de diamètre et hauteur de 50 cm
environ. (Les hauteurs, par ailleurs, sont indiquées avec les hampes
florales, ici absentes.)
idem, le même pied coupé le 5 septembre 2013.

le même pied,
amputé d'une partie de ses racines, le 25 septembre 2013, soit 19 jours
après.

le 9 octobre 2013;
planté 12 ans plus tôt dans un champ (boutures sans oeil), loué ensuite
et mis en verger 'conventionnel' enherbé où elle a été rasée
conscieusement. Après désouchement (les quetschiers qui commençaient à
peine à produire ont dû être arrachés selon moi à cause d'une maladie,
le sharka, c'est formidable la culture en chimie!) et labour profond,
fin d'hiver 2012, les plants bouleversés ont repris, bouturage de
racines sans doute nombreux, car très peu de plants avaient survécu.
Voilà le résultat en automne. Pas d'arrosage, les pieds se sont surtout
développés grâce à l'humidité automnale. Le feuillage est absolument
sain, à part de rares morceaux consommés par un animal gourmand
indéterminé. Ils ont largement dominé et étouffé les adventices pourtant
extraordinairement bien développés et qui avaient probablement de
l'avance (le temps pour les racines de remonter à la surface).
L'opulence aussi rapide est due à une profusion d'engrais chimiques! Le
labour a provoqué une multiplication anarchique des plants.

idem

idem
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¤ B14 Organic Garden Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum) (004-XO)
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Été 2013: la toute nouvelle pépinière de
B14 OGfraîchement importée d'Angleterre (Organic Gardening). Très
inégale à cause des plants qui étaient des éclats de taille minimale et
variée! et certains n'étaient qu'une section de la base de la hampe
florale! Ces derniers ne sont pas venus, échec qui est quand même
exceptionnel!!!

la même planche un peu plus tard


forme typique du bouquet basal et de la hampe florale de la B14 dans sa
1ère année (2016). On peut constater que l'apparence des feuilles est
différente que sur la photo ci-dessus, pourtant ce sont des boutures des
mêmes plants! Cette année tous les jeunes plants sont élancés et
étroits, contrairement aux plants fraichement plantés à l'origine. C'est
déroutant, mais plein de choses ont été déroutantes en 2016! La forme
des bouquets de fleurs est significative d'une variété. Ici elle est
ramassée, même défleurie, et ne se déroule pas à l'envi comme pour
d'autres variétés.
De façon générale, je trouve que l'ensemble des plants a évolué en
apparence entre il y a 20 ans, il y a 4 ans, quand le terrain a connu 8
années d'abandon au moins, et 2016, année poussante (fraîche et humide)
au printemps puis arrosage régulier.

Les feuilles ont apparement fait les délices d'un prédateur que je n'ai
pas déterminé. C'est la 1ère fois que j'observe de tels dégâts et cette
souche m'a semblé particulièrement friande... Aucun pied n'a été
délaissé et n'est sorti indemne! Ce ne sont pas des limaces. En 2016,
les limaces furent pléthore et aucun dégât depuis!!! Dégât somme toute
très limité et très ponctuel. L'histoire de mes consoudes est ainsi
parsemé de petits incidents occasionnels jamais reproduits.
¤ B14 Balkan Ecology Project-Kings Seeds-Suffolk's Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum) (005-XO)
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Les boutures fraîchement arrivées de Bulgarie en
jardinière, après un démarrage au chaud à l'intérieur. Elles n'ont pas
tardé à sortir, réussite à 99 %. 1er mai 2016

Le plant le plus vigoureux a déjà été mis en pot. Juste par impatience,
les autres ont été mises en terre directement quelques jours plus tard.
J'ai d'abord été très déçu par la forme très étroite des feuilles, et
donc je mer suis dit, ça, ça ne peut pas être des B14!!! Puis les
feuilles s'élargissent, sont de ton assez foncé, mais différentes des
autres variétés. Bien sûr c'est pour un oeil de connaisseur. Et comme
vous l'aurez lu dans ces lignes, les consoudes ont un quelque peu un don
de transformation... parfois perturbant.
Début août, les plants ne sont pas encore assez développés pour pouvoir
monter en fleurs, et donc la première coupe, pas obligatoire la première
année, ne peut pas encore être envisagée. 1er mai 2016
¤ B14 Cotelle Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum) (002-XO)
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¤ Detty Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum) (001-XO)
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Cette variété vient d'Allemagne où la consoude était nettement plus
populaire qu'en France, notamment pour nourrir les cochons.
Elle avait été distribuée par Mme Salch, maraîchère en bio-dynamie à
Colmar. La bio-dynamie selon Rudolf Steiner est assez répandue dans les
régions frontalières de l'Allemagne, la France et la Suisse
(Dreieckland)
Je l'ai nommée Detty, c'est une dénomination personnelle, il faut bien
un nom!!!
Cet hybride n'a jamais donné de graines en 20 ans d'observation.
Pourtant j'en ai laissé monter, de cette variété! Or voilà qu'en 2013
j'observe des graines sur des plants que j'ai établi il y a très
longtemps!!!! une intruse de plus venue des officinales? Ou une rare
graine de cet hybride à avoir germé et donné des plants fertiles? Ou
tout simplement effet du changement climatique? J'ai aperçu ce même
changement dans un autre emplacement où j'avais établi de la Detty. Je
distribue donc des plants provenant d'un endroit avec exclusivement des
Detty. et qui ne me donnent pas de graines.
Cette souche est précoce et bien que ses feuilles soient de taille plus
modeste, le rendement est fort honorable en bon terrain humide et plus
acide.
Peut-être plus riche en azote quand elle prend cette couleur plus foncée
que les B14. Mais reste une tendance à l'oïdium en fin de saison en
situation difficile, c'est à dire terrain sec, léger, peu profond, peu
nutririf et probablement surtout calcaire! Auparavant, j'avais un
terrain acide dans une vallée vosgienne, inondée quelques semaines au
printemps, excellent rendement et pas l'ombre d'oïdium.
Ce champignon parasite apparaît en général en septembre, mais en 2013 il
a été particulièrement précoce et virulent. Puis s'est arrêté
quelques semaines après! Pour moi ce n'est généralement pas un problème
majeur, il suffit de couper. L'oïdium apparait en fait sur les feuilles
âgées, le fait de couper régulièrement, comme il se doit, est donc un
facteur limitant majeur.
Personnellement, j'utilise indifféremment les feuilles contaminées. Les
spores sont présentes partout, et ils se développent si les conditions
sont réunies. Venant ou pas des consoudes.
J'ai lu que les plants oïdiés auraient fatalement le champignon chaque
année! Et on conseillait des remèdes pour éviter son apparition: poignée
de soufre dans le pied, classique, ou mettre du charbon végétal
(charbon de bois broyé) sur le pied coupé. Je n'ai pas essayé.
Après avoir coupé les feuilles atteintes, les jeunes suivantes sont
indemnes... jusqu'à l'année suivante à la même époque.
Couper les hampes florales:
Cette varitété a un port plus dressé que la Bocking 14 HDRA par exemple!
Cela signifie assurément que sa teneur en lignine (cellulose) est un peu
plus forte.
Toutes les consoudes de Russie avoisinent le mètre de hauteur,
lorsqu'elles sont en fleurs. Toutefois sur terrain pauvre, compact,
aride, la hauteur est moindre! Et en général, on ne laisse pas ces pieds
monter en graines: on procède à la coupe dès l'apparition des hampes
florales, c'est à dire à la montée en graines. La cellulose n'est pas
l'objectif poursuivi en général, sauf si on voulait ensiler. Cette façon
de faire l'épuiserait inutilement. Dans un terrain sec, on observe
forcément plus de lignine, la matière carbonée. Par des coupes
bien menées, on obtient ainsi un rendement maximal, et un plus haut
degré d'azote.
Evidemment, quand on a pour objectif de faire écran aux plantes voisines
pressées d'envahir vos plates-bandes, on peut laisser monter en fleurs,
et heureusement alors, cette variété ne donne pas de graines!!! Ce qui
ne manquerait pas d'arriver en abondance avec des officinales.
Il faut noter qu'en fin de floraison, surtout si la période a été douce
et humide, que les hampes florales s'affaissent autour de la plupart des
variétés de consoude, ce qui peut être disgrâcieux mais efficace pour
étouffer les envahisseurs qui ne se sentent pas de limite.

Montée en fleurs;
le terrain est pauvre et compact. Exposition sud, pourtant au sec au
pied du mur de la grange, sur du remblais qui ne l'affecte pas! C'est de
cette série que j'ai prélevé les plants indemnes d'oïdium.

Remarquer la belle
régularité du feuillage élancé dans sa seconde année. Ici bon terrain de
jardin.


ici elle est dans un
terrain peu éloigné du précédent, terre lourde plutôt compacte et non
arrosée en fin de printemps.
Comparaison Detty / B14 HDRA en seconde année de culture. Les plants
sont de calibre comparable. On remarque la différence de port des
feuilles. Ainsi qu'une différence de couleur. Le vert plus soutenu de
Detty augure a priori d'une plus forte teneur en azote.

Russie;Bocking 14 HDRA
au premier plan et Detty au second plan (1ère pousse au printemps, même
âge, en seconde année)
¤ Bocking 4 B-Actif Coe's Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum)
(010-XO)
Sélectionnée par Hills, cette variété a été propagée à grande échelle
jusqu'en Afrique (Kenya, Mozambiqe, etc... puis USA) où elle donnait des
récoltes incessantes en zone tropicale.
Réputée être la plus productive, B4 avait disparu de la circulation,
devenue introuvable en Europe jusqu'à peu années.
Les feuilles sont plus courtes, trapues, et sa contenance en potasse est
réduite, ce qui l'indique comme fourrage vert ou sec pour les animaux,
afin de bénéficier de sa haute teneur en protéines, battant la luzerne.

B4
B-Actif-Coe's 010-XO
Voilà les jeunes plants repris dans un pot. Ils proviennent de B-Actif
qui dit les avoir de Coe's aux USA. Toutefois, la hauteur et le
rendement obtenus ne sont pas conformes à la description de Coe's ou que
Hillls !!! Normalement la taille et le rendement devraient être
supérieurs à ceux de la B14. Or c'est probablement de l'ordre de la
moitié.
De ce fait, je me suis procuré une seconde souche chez Ruhlemann en
Allemagne en 2016. Cette souche, que Ruhlemann dit venir de Richter's,
Canada, présente pour l'instant les mêmes caractères que l'autre souche.
Avec toutefois une légère différence dans la couleur des fleurs. Ce qui
m'a fait penser en premier lieu que cela pourrait être la spuche décrite
sous le nom de B6! qui présente pour seule différence la couleur de la
fleur, plutôt rose, comme la B14 OG. Au lieu du violet comme la B14
HDRA.
Toutefois, depuis que je viens d'apprendre que la couleur est fonction
du pH, je suspecte maintenant le substrat de culture de Ruhlemann qui
m'a livré ses plants dans une motte de tourbe!!! Il faudra attendre que
l'effet de cette soit devenu négligeable pour l'enracinement de ces
plants!
¤ Bocking 4 Ruhlemann-Richter's Consoude de Russie hybride (S. X uplandicum) (011-XO)
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Cette variété semble plus vigoureuse que la B14 de B-Actif! Ici dans ses
premiers mois.
B4 B -Actif Coe's
010-XO
B4 Ruhlemann-Richter's 011 XO
¤ Hérissée (S. asperum) ( 100-XA )
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fertile

l'aspect est épais et duveteux avec un gros bouton. Les feuilles sont
plus douces autoucher que les officinales et les hybrides "de Russie".
Variété aux racines très fortes, se déchausse facilement et les
bourgeons se retrouvent quelques cm au-dessus du sol.
La reproduction par bouture de racine ne semble pas lui convenir.
Hauteur d'environ 1 m. A carrément donné des buissons en 2016.
Avec une particularité unique jamais observée en plus de 40 ans et
jamais vue signalée dans aucun livre ou site.
Après la première floraison, une partie des cymes reste bien verte, puis
les calices changent de couleur, un vert très blachâtre parfois
cramoisi, et changent de forme. Dans ce calice nais alors comme une
jeune bouture ténue, un micro plant qui en sort comme un accouchement,
et ces mini plants sans racines donnent même des micro-fleurs, très
ténues et éphémères. Je suis toujours en observation de leur évolution.
Malheureusement je n'ai aps pu capturer en photo cette floraison, je
n'ai vu que deux ou trois fleurs, et j'attends toutjours la reproduction
du phénomène. J'ai un peu trop manipulé les fleurs dans la soirée
pluvieuse et les corolles sont tombées avec une facilité inattendue,
laissant un tout petit pistil qui n'a guère survécu longtemps. Si
quelqu'un peut me donner plus d'informations, je suis preneur!
Voici une petite visite en images:

D'abord l'ancien calice se développe, puis une nouvelle corolle, fort différente de forme et de couleur apparait!

Bizarrement, et à l'inverse de la floraison normale, ce sont les fleurs en bout de cyme qui se développent en premier!

puis émerge une nouvelle plante miniature de quelques cm (une dizaine)
qui sera apte à effectuer une mini-floraison éphémère. J'ai observé deux
ou trois de ces floraisons très délicates, mais pas de photo. En
dégageant les fleurs, elles sont tombées. Laissant juste un minuscule
pistil. Même les calices se mutent en petites feuilles et les
corolles vertes semblent vouloir participer de l'élan...


A droite, à mi hauteur, le stade auquel le mini-plant
est déjà apte à fleurir.
Il est à noter qu'une partie seulement des inflorescences ont évolué
dans cette direction.
¤ Autres hérissées (S. asperum)
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Jusqu'à présent, les variétés suivantes n'ont pas développé cette
faculté de faire une seconde floraison.

variété pastel (probablement perdue, pas fleuri en 2016 car prise dans
les herbes sous un prunier)

variété pastel ici un peu plus claire avec un autre plant au fleurs
quasi blanches

Cette souche descend probablement de 100-XA ou 102-XA



hybride stérile 2013, je ne suis plus certain, mais ça doit être Etholy,
sauf que mon souvenir la plaçait ailleurs dans le jardin...

idem

détail
du même hybride stérile en 2013. Le port typique dense des cymes en
têtes de grue hérissées s'éloigne de l'aspect habituel des pieds mère.
Cette caractéristique n'est pourtant pas retrouvée avec Etholy. En 2013,
le terrain était aride, ce facteur peut aussi jouer.
L'aspect des feuilles, sur terrain aride et pauvre, est différent que
sur terrain riche et arrosé.

Voilà l'aspect du plant
précédent au printemps 2014. Rien à voir avec l'aspect qu'il peut avoir
maintenant alors qu'il bénéficie d'arrosages (le plant a été déplacé!)


hybride stérile. Ici, ce n'est pas la couleur qui change, mais la
clochette est de forme plus évasée.

Au
1er plan, cette déclinaison avec des clochettes très claires (bicolore)
est peut-être née de la variété derrière.

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¤ Morvan S. asperum ou S. X uplandicum ( 106-XA )
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Proche de la variété précédente, mais n'a pas son comportement unique de
double floraison. Feuilles de taille plutôt petite, pas très élevées
comme la précédente, quelques graines. Belle floraison classique passant
du rose bengale au bleu de cobalt.
Cette variété ne présente pas ce mystérieux et original comportement de
la précédente.

Au premier, la souche Morvan. Aimablement fournie par un
correspondant de 68-Saint-Louis qui l'avait achetée aux pépinières du
Morvan et qui l'a utilisée avec succès spectaculaire pour soigner une
entorse très douloureuse en 24 h (bouillie de racines dans une
chaussette).
Au second plan, Etholy. A noter que les feuilles de Morvan sont ici
relativement grandes, mais avec l'âge, la taille semble s'amoindrir.
Plants de deux ans environ. Les feuilles restent plutôt couchées près du
sol.


juillet 2016, toute fin de la 1ère floraison. On voit la pâleur de la
couleur, loin de la couleur soutenue du début. Des raisons diverses
peuvent influer sur la couleur.
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¤ Etholy Consoude de Russie hybride S. X uplandicum (107-XA )
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Variété apparue en semis spontané durant mes 10 ans d'absence, au pied
de 015-XA qui a donné une majorité de hérissées et une seule de type
officinale. Parce que proche du pied, mais rien n'est jamais
certain... une plante ressemblant à MORVAN. Aves ses feuilles
souvent énormes, elle a l'avantage d'être totalement sans graine
(sauf pour me contredire, en 2016, deux graines sur l'immense plant, et
ce de façon paradoxale quand les plus prolifiques variétés n'ont quasi
pas donné de graines durant le printemps frais et très humide) Variété
prometteuse, séduisante par ses belles fleurs entre le bleu et le
violet. son feuillage est davantage gaufré et le toucher est plus lisse.
Là il s'agiot nettement d'un hybride, et la fertilité de sa graine reste
encore une énigme.
D'autres nouvelles variétés sont apparues dans la proximité, mais
celle-ci a été totalement résistante à l'oïdium et s'avère être le
meilleur bébé du lot! Les autres seront aussi étudiées.

Etholy en seconde année, une vigueur incomparable.

Ses fleurs sont
particulièrement magnifiques du fait de leur nuance rouge surajoutée au
bleu.
La reproduction des hérissées ou hybrides proches des hérissées n'est
pas aussi évidente que les Bocking 14 ou officinales. La manière la plus
sûre est la division des racines. Le bouturage des racines est, pour
l'instant, resté un échec.
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S. plus ou moins déterminées.
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Bien que très ressemblante aux variétés officinales, cette souche est
probablement née de la variété 100-XA.

Les clochettes rappellent les consoudes officinales! Toutefois ce plant
est nettement plus florifère que les officinales! et cette descendance
est un peu sensible à l'oïdium! hybride?

(même plant)
hybride ? La floraison est en général magnifique, et les tiges bien
dressées, restent bien debout sans s'affaisser en fin de floraison. De
taille un cran plus petite que le plant-mère.

C'est la
même!!!

hybride
?
Ici (encore plus claire), la même, le bébé avec sa mère probable (bleue
hérissée)
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¤ Type hérissée
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Proche des hérissées, taille 1.50 m en fleurs, habituellement très
fertile, sauf en 2016 où elle a eu peu de graines à cause du printemps
humide et frais.


idem
100-XA asperum hyb capable de double floraison
101-XA
102-XA asperum hyb pastel
106-XA Morvan asperum hyb
107-XA Etholy asperum hyb
108-XA
109-XA
110-XA
111-XA
¤ S. officinale var.patens (200-O) mauve, provient d'une station près du Kaiserstuhl (Allemagne).
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Se reconnait par ses fleurs plus globuleuses, là où les hybrides de type
officinal ont des fleurs tubulaires. Voir les illustrations sur la page
des généralités.
Pour l'usage thérapeutique et alimentaire pour ceux qui ne redoutent pas
les alcaloïdes. Aussi utilisable en purin mais moins riche en tout et
donne des graines. (Les officinales donnent parfois des graines à
profusion, notamment la variété vendue en graines par Truffaut, pas bête
mais vraiment la moins intéressante à cultiver!).
Ne pas laisser grainer si vous ne voulez pas être infestés.
Toutefois, si vous binez tout autour en fin de saison, il est très
facile de se débarrasser des jeunes plants éventuels. Ils sont
difficiles à exterminer quand l'enracinement devient profond.
Si vous coupez régulièrement le feuillage ou les fleurs avant la
grenaison, le risque est évidemment nul.
(Certaines variétés de couleur blanche sont
généralement très sensibles à la rouille et chétives (déconseillées)).
Productivité nettement moindre que les hybrides. En général, les
poulations officinales sont de productivité variable. Cette variété à
fleur violette est cependant la plus productive des officinales,
supérieure au souches à fleurs blanches ou intermédiaires. Les feuilles
sont généralement plus pâles, donc moins azotées.

officinale souche "Kaiserstuhl" (200-O)/big>
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¤ S. officinale souche 'Haba' (201-O)
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Officinale, souche "Haba" (201-O)

officinale souche "Haba"

souche "Haba" (201-O)
¤ S. officinale
Truffaut (la couleur
de leur souche est variable, rouge plus ou moins prononcé) (200-O)

officinale souche "Truffaut", pas très volubile, donne de très
nombreuses graines.
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¤ S.azureum
bleu azur
Variété basse passant très viye du rouge-rose à une couleur très dense.
Se reproduit fidèlement...
Les fleurs sont plutôt petites! L'ensemble du port est plutôt
ramassé.

2013
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¤ Consoude du Caucase (S. caucasicum)
Non disponible
Plutôt frêle, particulièrement dans les conditions que je lui offre chez
moi (exposée au nord). Bleue, floraison précoce, pour massifs ou
bordures. (400-C)

Caucasicum avec détail de la déflorescence caractéristique en
échelle. Variété perdue et reperdue, avec uniquement la naissance d'un
descendant par semis. L'endroit ne lui convient manifestement pas. Au
pied d'un mur exposé nord. trop calcaire.

2013 Caucasicum : de semis naturel du précédent, couleur très
soutenue...une hybridation est probable! A moins qu'il s'agisse d'un
retour à un parent si le pied mère était hybride. Variété perdue!

2016, la 3è rescapée de la série, un rien différente sans doute de semis
du précédent; les caractères n'ont pas été fidèles. Ou, le climat a-t-il
tant d'importance? Se rapproche néanmoins de l'aspect originel.

Ici
dans la région parisienne, cette variété quasi identique y est opulente
à souhait et s'étend confortablement. Pourtant chez moi, à l'ombre et
terrain pauvre et calcaire, elle ne fait pas la sauvage. (photo Serge
Pecolatto). Avec des plants de cette origine, je n'arrive pas à avoir
une pareille opulence!
¤ Consoude tubéreuse (S. tuberosum)
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Fleurs blanc crème, variété aux chromosomes double. Donne des massifs
rustiques en plaques qui s'étendent régulièrement avec lez rhizomes :
l'été les feuilles fanent avec la sécheresse et les racines plutôt
fanées attendent le retour de la pluie pour refaire un nouveau cycle. Si
elles ne peuvent pas, car plantées au pied d'un mûrier énorme à
l'ombrage imposant; elle attend l'année suivante. Le mûrier prend ses
feuilles relativement tardivement, ce qui lui permet de faire un cycle
végétatif.
J'ai ramené cette souche botanique du sud français, probablement du
Vaucluse, où elle poussait en terrain aride.
Ni pour le purin, ni pour usage officinal..
Si vous arrosez en continu, la végétation se prolonge toute
l'année.
Utilisable pour meubler un sous-bois pas trop ombré par exemple (environ
50 cm de hauteur).


2013, avec le froid inhabituel ralentissant le développement des consoudes, les altises ont pu s'en donner à coeur joie durant une très longue période!

racines en mai :
l'extrémité du rhizome se prépare à la division

racines en juillet
: les nouveaux rhizomes sont maintenant formés et l'ancienne extrémité
se décompose. Ici, la multiplication s'est faite par 4.
Les tubéreuses, sous mon mûrier, n'ont plus de lumière après première
floraison. L'ombre trop intense les fait péricliter, qu'à cela ne
tienne, les racines attendent sagement le printemps suivant.
Heureusement le mûrier est un de ces arbres à débourrage tardif. Il
faudra voir leur résistance à long terme...
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Plus basse et frêle, les fleurs sont allongées et de nuance plus
saturée.
perdue!
2013. Le terrain qui n'avait pas été entretenu des années n'a pas permis
un développement maximal. Le seul et unique plant sans doute né de semis
n'a pas repris après la transplantation. Apparemment, des limaçons se
sont régalés durant la mauvaise saison.
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Comparaison de la taille des feuilles)
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B14 HDRA (à gauche) - B14 GO (à droite) n'est pas de forme typique, mais
c'est ce qu'il y avait de dispo au moment de la photo.

B14 OG (à gauche) - Etholy (à droite). Même remarque

de gauche à droite : B14 HDRA- B14 GO - Morvan - Etholy
Etholy est parmi les plus grandes feuilles, mais là aussi, la première
pousse 2016 a été de plutôt petite taille atypique et la seconde de très
grandes feuilles.
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Livraison
Calibre des plants:

un
lot privilégiant la quantité. (Ici: Detty)

lot privilégiant la force
(Detty et Bocking 14)
Attention, en fonction de la disponibilité (voir la description de
l'offre), il peut s'agir de racines plus jeunes, de couleur claire. Sur
les photos ci-dessu, il s'agit de prélèvements de couronne sur des
plants plus âgés.
Contrairement aux boutures de racines mettant plusieurs semaines à
émerger, les éclats sont très prompts à sortir de terre, et deviennent
plus rapidement vigoureux d'autant plus que leur force originelle est
grande (allant de pair avec le calibre). Certains pépiniéristes livrent
des divisions nettement plus petites, avec un minimum de racine, mais
avec 2-3 cm de base de hampe florale découpée en 2 ou 3. Les hampes
florales sont nettement moins denses que la racine (moins de poids à
expédier et coût de production moindre); mais ont moins de réserve: leur
vitesse de reprise est de ce fait un peu plus lente.
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Culture
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La culture est relativement aisée. Il faut de l'eau, de l'eau, de l'eau.
Sans excès même si elle supporte d'être inondée quelques semaines... au
printemps en l'espèce, dans d'autres situations probablement aussi...
Surtout lors des semaines suivant plantation, veiller à ce que le sol
soit humide. Eventuellement protéger des ardeurs du soleil en cas
extrême.
On plante au moins à 0.60 cm entre les plants, toute direction, pour les
variétés à fort développement. Au niveau profondeur, il aut mieux
planter profond, 5 à 10 cm selon que les plants sont forts ou pas. Le
risque de planter trop profond est moindre que de le voir se déssécher
en surface. Toutefois dans les terrains infestés de limaces, on
préfèrera planter normalement, en mettant le vert à l'air, ou tout juste
à peine recouvert de terre.
Un plant dont la racine est visible, a des grandes chances de déssécher!
Cela arrive au sortir de l'hiver, quand les pieds ont bien gelés. Ils
sont soulevés par le gel, et le déchaussement doit être surveillé
lorsqu'on a planté en automne, il faut remettre de la terre, quitte à
recouvrir le plant d'une mince couche de terre. Les jeunes limaces se
situent en général plus profond.
La 1ère année, tant qu'il n'y a pas de montée en fleurs, je déconseille
la coupe des feuilles, qui se fait usuellement au ras du sol avec un
instrument à votre convenance, soit environ toutes les 4-6 semaines. Il
vaut mieux ne jamais laisser monter en fleurs ou en graines, car cela
ralentit la production suivante. Plus les feuilles sont jeunes, plus
elles contiennent d'azote. Plus âgées, elles contiennent un peu plus de
cellulose. Tout cela a déjà été expliqué sur une de mes pages. Pour la
première coupe, on se contentera d'éliminer la hampe florale, en
épargnant les feuilles basales.
Au moins la première année, il convient de tenir la plantation propre.
Ensuite, la consoude demande moins d'attention; les racines de plus en
plus profondes rendent le plant plus résistant aux sécheresses
passagères, mais cela affecte toujours la productivité ultérieure.
Une fois les plants bien établis, une sécheresse intensive sur vos
plants lors d'une absence, durant les vacances, les plants vont arrêter
leur croissance, et faiblir. Mais c'est rare que le plant meure. Cela
dépendra de la profondeur de ses racines. De la qualité du terrain. En
général une pluie ou un copieux arrosages et la plante repart.
Evidemment, elle devra reconstituer ses forces.
Il est conseillé de ne pas trop éloigner les plants du lieu de leur
usage. Le fait de laisser faner les feuilles avant le transport, rend
celui-ci plus confortable. De rugueuses, les feuilles deviennent comme
veloutées au toucher.
Année 2016: année déroutante s'il en est a cause de variabilité
d'apparence. Les pluies et d'autres facteurs font que des petites
modifications qui n'échappent pas à mon oeil averti, qui ne retrouve pas
exactement certaines caractéristiques bien gravées dans ma mémoire ou
sur les photos. La modification du pH du sol joue surtout sur la
saturation de la couleur des fleurs, mais parfois je vois aussi des
différences dans la forme des feuilles, le port. Epuisement du sol? Cela
m'a perturbé dans mes classifications, et je vois des choses qui
m'avaient échappé autrefois, des nuances sans doute invisibles à celui
qui voit juste des consoudes...
J'ai quasi arrêté le jardinage en raison de mes problèmes de santé, de
mes absences et indisponibilités, et du besoin de classer mes consoudes.
Donc mon jardin a ressemblé plus à un terrain vague... Des consoudes en
fleurs partout, pas très ordonné, car ce sont parfois elles qui ont
choisi leur pied à terre! de plus en plus nombreuses, encombrant les
passages... Avec les hampes conservées longtemps, ce qui a occasionné
une découverte inattendue, la seconde floraison (pas une remontée). Du
coup, je n'ai plus rien coupé. Cela a bien sûr repoussé la remontée,
mais je n'ai pas cherché une remontée précoce. Peut-être même ne
sera-t-elle parfois plus possible. Attention à ne pas confondre les deux
choses, malheureusement je n'ai pas encore trouvé de vocabulaire pour
décrire le nouveau phénomène observé, la 2de floraison, à différencier
de la deuxième vraie floraison, la remontée.
Printemps frais et humide: cela induit une moindre grenaison, mais pour
me contredire, Etholy qui n'a jamais fait de graine m'en fit une ou
deux!
La pluie a solubilisé pas mal de calcaire actif, ce qui donne, pour
certaines plantes sensibles, des chloroses invisibles, mais se
traduisant par des décolorations, un changement dans l'intensité de la
couleur de la fleur. Cela m'a contrarié, particulièrement cette année où
je voulais classer et cataloguer mes consoudes.
La peur de l'invasion... Selon les variétés effectivement, on peut
connaître ce fâcheux problème. En l'occurence chez moi, en raison de mon
absence de quelques années. C'est un peu ennuyeux car il me reste peu
d'endroits propres. Et s'en débarasser, c'est facile la première année,
même parfois sans doute la seconde, mais après, ce sera galère. Les
étouffer en les coiffant d'une boite de conserve, d'une plaque, une ou
deux années. Le round up si décrié n'a pas d'efficacité radicale. Le
sulfamate d'ammonium cher et dur à trouver, sauf 10 kg au moins dans une
coopérative agricole, est peu utilisable à proximité d'arbres. Peut-être
qu'on pourrait essayer d'injecter le poison avec une seringue?!!! Reste
la houe. Faire un trou, extirper le maximum, en prenant garde de ne pas
éparpiller les petits bouts de racine. Laisser le trou béant. Et dès que
la verdure apparait, lui régler son compte. Il me semble qu'il m'avait
fallu deux ou trois ans pour me débarasser de plants qui avaient juste 5
ans d'âge (au pif!)
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Accidents
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Ceci n'est pas une maladie, simplement le soleil a été un peu trop
costaud. B14 OG surtout y est sensible...

juillet
2015
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Maladies
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Certaines variétés officinales blanches trouvées dans la nature, sont
sujettes à la rouille. Ne pas regretter de les éliminer.
Seul l'oïdium peut présenter quelques inconvénients, sur les vieilles
feuilles en général et pas aussi dramatique que sur la photo ci-dessous.
C'est que la coupe n' a pas été faite. On conseille en général de placer
un peu de soufre en poudre sur le coeur du plant. L'oïdium est un signe
de souffrance de la plante. Notamment en cas de terrain un peu trop
calcaire ou d'insuffisance lumineuse.

C'est de l'oïdium
sur cette consoude manquant de lumière, sur remblai et autre gravats de
plâtre, sous une mince couche de matières organiques.
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Ravageurs
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On a rarement les mêmes prédateurs deux fois de suite. C'est
exceptionnel et ça se règle en général par une coupe!
Je pense particulièrement à des colonies de pucerons assez inhabituels.
En général d'un noir assez repoussant. Cela m'est arrivé deux ou trois
fois en trente ans...
L'incontournable et peu gênant problème des altises au
printemps a peu de répercussions. L'une ou l'autre des photos montre
cette croissance démesurée du trou minuscule à l'origine...
Je ne pratique plus la plantation profonde en automne.parce que l'hiver,
les oeufs de limace ayant éclos, les bébés sont attirés par ce
garde-manger où c'est confortable de passer l'hiver en commençant à
grignoter le coeur tendre des plants, et peut-être en 'stérilisant' le
bout qui reste, incapable de bouturer à nouveau....
Mais je préfère encore planter profond en été ou au printemps.
Lors des hivers froids, je n'ai jamais constaté des dégapts de limaces,
le sol étant dur comme béton. Il en est autrement lors des hivers sans
gel tels que nous les avons connus ces dernières années dans notre
région alsacienne. Calé sur mes anciennes pratiques dépassées, j'ai
essuyé quelques pertes!
Bien que les limaces et escargots adultes adorent les pieds de consoude,
c'est moins pour s'en régaler que pour l'humidité. On y fera donc chasse
opulente! En fait, les pieds de consoude adultes ne subissent aucun
dégât dû aux gastéropodes.
Un autre phénomène très discret les autres années, me semble-t-il, a été
source de contrariété. Les fleurs restent petites quand elles ne sont
pas simplement atrophiées. Je mets cela sur le compte d'un minuscule
coléoptère dont je ne connais pas (encore) le nom. Voilà plus de 35 ans
que je cultive des consoudes. Sans doute que cette bientôt monoculture a
attiré ce parasite spécifique qui, je le précise, n'a aucune incidence
sur les feuilles.


Toutes les consoudes supportent le plein soleil, mais en pays
méditerranéen, il est préférable de lui réserver un endroit mi-ombragé.
(Le fait de planter dans un endroit trop ombré réduit la croissance et
rend pâle la couleur des fleurs.)
Elles sont assez indifférentes au type de sol, mais un pH trop élevé les
fait végéter et cela affecte le rendement. En même temps, elle devient
aussi sensible à l'oïdium, selon la variété.
C'est une plante qui aime l'humidité et elle supporte sans dommage
d'être inondée en hiver ou au printemps quelques temps!

C'était
pas le même miam-miam que d'habitude!
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